21 novembre 2005

Kouros est propre.

Ce soir, je suis moulue, cassée, en mille morceaux. C'est le troisième jour que je travaille sur Kouros. Wao, il était crasseux ! J'ai travaillé comme une esclave…ah l'amour et les rêves !

C'est fou ce que ça donne du punch. N'empêche que si je ne sens pas la fatigue en travaillant,lorsque j'arrête je sens les courbatures. La solution, je ne devrais pas arrêter. Non merci ! Demain je me repose.

Hier j'ai passé la journée à continuer à vider. Et oui il en restait encore, je pensais pourtantavoir vu tous les coins, mais j'avais encore des choses à découvrir. Voilà c'est chose faite.C'est incroyable comme dans un espace de 12 mètres de long sur environ 3,75 mètres de large, on peut mettre comme choses.Alors là, je peux dire qu'il est plus simple pour moi de nettoyer ma grande maison, que levoilier. J'étais à peu près tout le temps courbée, accroupie, à genoux,penchée en avant, penchée en arrière, penchée sur le coté, bref, jamais droite ou presque.C'est un bon exercice de gymnastique. Faut bien que je me remonte le moral en trouvant desarguments positifs non !J'ai donc fini de vider hier et nettoyé aujourd'hui. Ce matin, nous sommes partis vers huit heures trente, et nous sommes allés sur l'île voisine, parce que nous voulions mettre le bateau au sec sur la plage.

Le soleil était superbe. Dès notre arrivée, le bateau étant immobile, j'ai pu attaquer le grandnettoyage, et vas y lave, relave, par ici , par là, tous des petits coins, de petits tiroirs, des petits placards, des petites portes. Les banquettes, le support des lits, la table a carte, la cuisine, tout y passe de fond en comble. Ensuite en vue de la prochaine étape, qui sera peinture et vernis, je me suis mise à poncer les bois qui en ont besoin. Et voilà que je mange de la poussière, oui j'aurai du nettoyer après le ponçage, mais non en fait c'était tellement sale qu'il valait mieux enlever la crasse d'abord, quite à recommencer ensuite. C'est ce que j'ai fait. Après le ponçage, re-nettoyage, mais cette fois ci c'était plus facile, parce qu'il n'y avait que la poussière et plus les traces grasses des grosses mains de Maxou.

J'ai juste eu le temps de prendre un petit lunch à midi et d'avoir le plaisir de parler avec Amor au téléphone. Ah la magie du portable ! Les deux hommes qui m'accompagnaient, Maxou et Mario, criaient famine. Ils étaient là pour nettoyer la coque.

Le travail de la coque leur a pris deux heures, et voilà que les deux hommes s'en sont allés à la
plage, pendant que je continuais ma besogne.

Ouf vers cinq heures je terminais. La marée étant remontée, le bateau commençait à se frétiller et donner signe de vouloir reprendre le large. Ce que nous fîmes. Max oueut alors l'idée de faire un petit tour pour essayer de pêcher. L'idée fut bonne, la prise aussi, une sierra.

Une heure et demie plus tard nous approchions notre île, j'avais pendant le trajet profiter pour m'asseoir un peu et commencer la lecture d'un livre de Bernard Moitessier, "Vagabond des mers du sud" un best seller sur l'aventure en voilier. A lire absolument si on veut prendre le large. Soudain, quelques gouttes de pluie inattendues nous ont rafraîchi et nous ont ensuite offert un bel arc en ciel, c'était la petite récompense de la journée. La photo que je joins n'est pas formidable, mais en la regardant en grand (il faut cliquer dessus), on peut mieux l'apprécier. Notre île se précise à l'horizon et une deuxième récompense s'annonce, la lueur du ciel jaunie et rosie, un beau couché du soleil se prépare.Il virera ensuite dans un magnifique mélange de pourpre, Hop quelques photos, et nous amarrons Kouros à sa bouée. Décente sur la plage, et je reprends ma vielle Suzuki pour regagner allégrement ma maison. Une bonne douche, quelques mails, et me voilà entrain d'écrire ce petit mot. Il est grand temps à présent d'aller offrir un repos bien mérité à tous ces muscles qui me tiraillent.


L'arc en ciel ..............................................Lueur du soir