29 septembre 2005

Un peu de mon île

J’ai dit dans un commentaire du blog de Pralinette que je voyais des baleines, alors je vous offre une photo, bon on ne la voit pas très bien puisqu’elle est sous l’eau, la prochaine fois je ferai mieux. En fait c’est un requin.baleine, elle était superbe et savez vous qu’elles sont très dociles ? Oui, oui, je vous assure, on peut nager en lui tenant la nageoire dorsale.
Je mets aussi une photo de belles orchidées qui poussent sur un arbre de mon jardin, celles-ci ne s’ouvrent que le soir et elles ont un parfum très envoûtant. Tellement qu’ici on les appelle les petites p…. leur nom scientifique je ne le connais pas.

Puis il y à la photo de mon île, elle mesure 1,6 kilomètres de long, sur à peine 800 mètres de large, l’endroit le plus large étant où il y a la piste d’atterrissage.
Mais ne vous affolez pas, je ne suis qu’à ¼ d’heure d’avionnette de la capitale, et j’y vais régulièrement pour ne pas perdre le sens de la civilisation


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27 septembre 2005

Notre rêve

Bon j’ai été un peu paresseuse ces deux derniers jours, en fait ce n’est pas que je n’avais pas envie d’écrire mais je me sentais un peu vide de mots, mais pleine de rêves.
Depuis Dimanche P et moi sommes repartis dans l’exploration de nos projets et nous essayons de les mettre en place au mieux.
D’abord il y a cette année où les circonstances nous ont amenés à être loin l’un de l’autre.
Ces trois premières semaines de séparation ont été difficiles : Nous avions lui et moi certaines rancoeurs et un peu d’amertume à digérer. Nos conversations téléphoniques étaient plutôt chargées de « mise au point ». Heureusement nous nous aimons fort, très fort, et nous arrivons à trouver des plans pour atteindre notre but.
Notre but principal est de pouvoir vivre ensemble en toute « tranquillité ». Ce qui n’a pas été facile ces deux dernières années que j’ai passé à ses côtés. Je ne veux pas étaler ma vie ici, mais en réalité la garde de ses deux enfants, qui sont des enfants adoptés, n’a pas toujours été simple : Non pas parce que je n’ai pas pu me faire aimer d’eux, au contraire, ils m’adorent. Mais surtout parce que son ex, a su nous faire toutes les crasseries possible et imaginables. Au sujet des enfant surtout. Elle ne les voulait plus, mais ne supportait pas qu3ils s’attachent à moi. Ne voulant pas la place de maman, mais ne voulant pas me la céder non plus. C’est pour le bien de tous, que j’ai décidé alors de prendre de la distance……quelle distance…environ 10 000 kilomètres (France/Amérique centrale).

Notre rêve, partir en bateau seuls tous les deux, cela devrait pouvoir se faire l’été prochain. Avant cela nous devons acheter le bateau, c’est que je suis entrain de faire. J’ai la chance d’avoir pour voisins un couple qui a fait un long voyage en voilier et qui a débarqué sur mon île il y a quelques années. Ce couple a gardé leur voilier, mais l’age ne leur permettant plus de faire de long voyages ils ont décider de la vendre. Pour nous c’est super, comme si le destin nous l’avait réservé. C’est un super bateau en aluminium, avec une quille rétractable, ce qui permet d’aller même sur la plage avec.
C’est un bateau qui à 10 ans, mais il est en parfait état. En ce moment je m’occupe donc des démarches pour l’achat de voilier, ensuite je l’expédierai en France pour lui refaire un beauté, à notre goût, et si tout va comme nous le souhaitons, vers le mois de février j’irai vivre dessus et nous profiterons des week-end pour naviguer un peu dans le golfe du lion.

En même temps nous préparerons notre grand départ, nous imaginons déjà la route que nous tracerons, la côte d’azur, puis Sardaigne, Espagne, côte africaine et la grande traversée jusqu’au Antilles, canal de Panama et……mon île.

Voilà donc, je suis super contente et je croise les doigts pour que nous puissions réaliser notre rêve.

25 septembre 2005

Chasser les idées noires

Aujourd’hui j’avais de la compagnie, mon ex-mari et son fils, (enfin c’est aussi un peu le mien, puisque je l’ai élevé de 7 ans à 17 ans.) Pourtant je me sentais seule, seule parce que P n’est pas là avec moi, et il ne sera pas là pendant encore de longues semaines, voire des mois, ou des années, notre avenir est tellement flou. Je suis triste, je suis d’un caractère plutôt optimiste et je m’interdis de broyer du noir, mais parfois c’est bien difficile et je dois lutter fort. Ce soir justement P à appelé, il rentrait d’une journée de voile, il adore la voile, il était fatigué, et lorsqu’il est fatigué il est encore plus pessimiste que d’habitude, il m’a dit ne pas être sur de pouvoir y arriver, arriver à quoi, et bien à affronter ses contraintes, et continuer vers le but qu’on s’est fixé lors de mon départ de France.
Parfois il y croit, parfois il doute, parfois je suis aux anges, parfois je m’écroule, tout dépend de ses états d’âme, je suis ici pour l’attendre, mais viendra-t-il un jour ? Aura-t-il le courage de continuer le chemin vers notre rêve. Je me dis qu’il m’aime, qu’il ne lâchera pas, mais à la fois j’ai peur, et s’il ne m’aimait pas tant que ça ? S’il n’osait pas me le dire et que ses moments de pessimisme n’étaient en fait que des moments où les mots comme : « je ne viendrai jamais » restaient coincés dans sa gorge. Alors je suis là, je me ronge et je me demande ce que sera mon demain. J’ai envie de pleurer de me dire que c’est injuste, que si le hasard de la vie nous a mis sur le même chemin c’est pour que nous puissions nous aimer, je ne veux pas penser que c’est pour autre chose, que c’est peut être pour avancer un peu plus en passant par une souffrance de séparation qui nous permettrait de grandir encore. j’en ai assez de grandir, je veux être heureuse, ne plus me poser de question, vivre, aimer, rire, pleurer, mais de joie. Alors je ne vais pas pessimisser. Ce soir, j’ai regardé le coucher du soleil et il m’a rappelé un poème que j’avais écrit, je vous le livre ici.

COUCHER DU SOLEIL

Dans le ciel de couleurs qui vont du pourpre au miel
Les nuages dessinent les reliefs sans pareil
Ces merveilles si simples sont signes de la vie
Qui à chaque seconde se meuvent sans répits

Ici rien n’est statique, toujours en mouvement
Une suite d’images forme le firmament
Un monde imaginaire s’ouvre devant mes yeux
Dans ce ciel incendiaire je dessine les dieux

Mes pensées si fertiles m’offrent un monde puissant
Sur cet écran magique rugissent les volcans
Crachant leur jets de lave de pierres et de feu

La terre sous les braises se transforme et se meut

Devant mes yeux fixés dans le soleil couchant
Le ciel me montre ici que tout est changement
Avec le temps qui passe il change ses couleurs
Je le voie s’adoucir, parsemé de lueurs

Un bleu sombre paisible vient remplacer le rouge
Et les formes se fixent, presque plus rien ne bouge
Les dieux se sont couchés et m’y invitent aussi
Et je vais dans mon lit suivre mes rêveries
P. Sur ma plage en mai dernier.

Fin

23 septembre 2005

Amour Amitié Fusion



En es on venu a penser que l’amour doit se vivre comme un amitié, c'est-à-dire sans dépendance absolu ? En donnant sans trop donner pour ne pas étouffer l’autre qui peut être, a moins de besoin de recevoir, c'est-à-dire en freinant donc ses élans pour correspondre aux besoins de l’autre sans l’étouffer. Ou alors au contraire freiner ses propres besoins de recevoir parce que l’autre ne donne pas autant que nous le souhaitons et que l’on ne veut pas lui « forcer » la main.

Bref pensons nous que l’amour doit se vivre ainsi, comme la pure amitié ?
Ex :
-Tu es libre ce soir tu viens dîner à la maison ?
-Non pas ce soir je suis invité ailleurs !
-Ah ok ce sera pour la prochaine fois.

C’est cela aussi l’amitié, on ne se vexe pas de la non disponibilité de nos amis non !

Mais alors dans tous cela où se situe de besoin d’amour physique ? Doit on aussi s’ajuster à l’autre ? Et si les deux n’ont pas le même rythme de besoin ? Que doit on faire.

Je pense que c’est une utopie de penser que l’on peut appliquer la formule de l’amitié dans un couple, je veux dire vivre sans aucune dépendance de l’autre. Parce que pour moi l’amour physique provoque systématiquement une dépendance et forcement des frustrations ou déception face à la non disponibilité de l’autre à un moment donné.
Je pense qu’il faut accepter cette dépendance, parce que lorsqu’il y a désir il y a forcement dépendance vis-à-vis de celui ou celle qui nous procure ce désir, on ne va pas se dire comme en amitié, « Ok il n’est pas libre ce soir, je vais inviter untel à la place. »

Je pense qu’en amour les deux doivent comprendre la disponibilité ou la non disponibilité de l’autre bien sur, mais les deux aussi doivent être vigilants pour combler les désirs et les besoins de l’autre. L’amour se montre par des tas de petits détails dans la vie de tous les jours, et ce n’est qu’en préservant cette attention de tous les jours que le couple peut vivre avec l’assurance que l’autre s’investi toujours. La communication est importante, l’écoute, mais aussi il faut savoir être parfois altruiste, ou égoïste, et accepter que l’autre le soit aussi. Ce n’est que dans la tolérance mutuelle, la compassion et l’empathie, qu’un couple peut se souder et rester vrai.

J’ai vécu deux couple, un de 10 ans, nous étions trop jeunes et ne prenions pas les mêmes chemins de vie, nous nous sommes séparés en toute maturité, comprenant que nos ambitions n’étaient pas les mêmes, et nous sommes resté amis.
L’autre couple a duré 16 ans, et là nous avons vécu 16 de complicité et de tolérance mutuelle, d’entraide, de soutient, et de désir. Mais la vie a fait qu’une crise (dans la vie professionnelle) de mon ex-mari à tout détruit, l’alcool a fait son œuvre et là je ne pouvais plus l’aider. Nous sommes encore amis et je le soutiens comme je peux même si je ne vis plus avec lui. Il me soutient aussi.

C’est cette dernière forme de couple que j’ai vécu que j’appelle la fusion, parce que pour moi fusion ne signifie pas faire tout à deux, ne vivre que comme si on était un, mais être là pour l’autre, l’écouter, le comprendre au mieux, et garder le lien amical quoi qu’il arrive.

Voilà j’espère des commentaires,


Ici un poème que j'avais écrit dans une période de couple douloureuse.

LA FUSION.

A chaque instant qui passe je sens mon coeur grandir
La douleur laisse place au bonheur, aux plaisirs.
Jamais je n’aurais cru pouvoir t’aimer plus fort
Je me demandais bien quel était notre sort.

Beaucoup de gens ont dit ça devait arriver
Car l’amour fusionnel ça ne peut pas durer
Alors on a cherché, on s’est interrogé
Sur notre dépendance, notre façon d’aimer.

Que pouvons nous y faire si nous partageons tout
Nos projets, nos désirs, nos émotions, nos goûts.
Nous ne nous sentons pas enchaînés, prisonniers
Nous savons respecter nos personnalités.

Jamais nous ne sentons que nous sommes enchaînés
Que vers d’autres horizons, seuls aimerions aller
Ces liens qui nous unissent sont les liens de l’amour
Qui sont toujours plus forts, nous comblent chaque jour.

Je me suis épanouie auprès de toi ma vie,
Quelques soient mes projets. mes idées, mes envies
Tu étais toujours là pour m’aider, m’épauler
Et j’en ai fait de même sans jamais de regrets.

Je t’aime mon amour et tu me le rends bien
Maintenons la fusion si ça nous fait du bien.
Et ceux qui la condamne, peut être n’ont il pas
Su la vivre au delà des quelques premiers mois.

Nous voulons tous vibrer entretenir la flamme
Mais oublions souvent d’entretenir le charme
S’aimer c’est tout un art qu’il faut sans cesse apprendre
Ne jamais négliger, sinon autant se rendre.

Par des petits mots doux, des baisers des caresses
Je te dis mon amour et le dirai sans cesse
Je sais apprécier tes gestes tes sourires
Et je me lasse pas de “je t’aime” te dire.
Fin

21 septembre 2005

Ça commence à venir,

Je viens de consulter le site e.stat, et je vois que j’ai eu 18 visites sur mon site, bien sur c’est peu, mais je n’ai en ligne qu’un bébé blog, alors je suis déjà contente du résultat.
Je me demande pourquoi au fond de moi j’attends vos visites. En toute sincérité, je ne le sais pas exactement. Pourtant même si vos visites me font plaisir, j’ai aussi une sorte de sentiment qui ressemblerait au trac. Peut être la peur d’être jugée, critiquée, je ne sais pas, de toutes façons si j’ai pris la décision de m’exposer ici et de vous faire partager ma vie, c’est bien que quelque part j’en attends quelque chose.
J’attends à présent avec impatience vos premiers commentaires, ce sont eux qui me renseigneront sur ce que mon blog éveille chez vous, et vos points de vue sur mes écrits.
Alors n’hésitez pas, faite moi un petit mot. Et revenez me voir de temps en temps, vous serez toujours les bienvenus.

20 septembre 2005

Les hauts et les bas

Je parlais hier des hauts et des bas, et bien aujourd'hui je suis en haut. Ce matin je me suis levée guillerette, mais avec cependant un certain regret, oui je me demandais si j'avais bien fait de mettre la liste dans mon blog d'hier, en fait je trouvais cela déplacé. Aimer c'est donner, et on ne doit pas lister ce que l'on donne, j'aurai pas du le faire et je le regrette. Je me suis donc dit que j'allais supprimer cette liste du blog, j'étais sur le point de la faire, puis, j'ai changé d'avis.
Pourquoi ? Parce que je veux assumer mes erreurs, alors je la laisse. Bon il se peut que demain je change encore d'idée et que le l'efface, on verra bien. Je ne sais pas ce qui m'arrive, en ce moment je change d'humeur ou d'idée à une allure que je ne maîtrise pas.
C’est peut être une question dévolution. Je regrettais aussi d'avoir mis ce blog en ligne, je culpabilisais d'étaler ma vie privée en public. Je ne sais pas très bien ce qui m'arrive. C’est peut être le résultat de deux ans de vie mouvementée qui m'affecte aujourd'hui.
En tous cas pourquoi je me suis levée guillerette aujourd'hui ? Voilà, hier au soir j'ai eu une longue conversation avec P. j'étais triste et en colère pour le mail qu'il m'avait écrit et je ne l'aurai pas appelé, mais lui l'a fait. En répondant j'étais plutôt froide, non pas froide, distante, puis j'ai fondu, c'est toujours comme ça, je fonds, ma conscience me dit d'être gentille, (les empreintes de l’enfance) de l'écouter. Ce que j'ai fait, je l'ai écouté, il était penaud, il ne voulait pas me sentir triste et regrettait de m'avoir fait du mal. Nous avons parlé au téléphone pendant deux heures et quarante minutes. Je vous dis pas la facture qu'il va avoir...France, Amérique centrale, c'est pas donné. mais disons que c'est pour la bonne cause, puisque nous nous sommes quittés réconciliés, amoureux, mais épuisés aussi, j'avais l'oreille brûlante à force d'avoir le combiné collé dessus, lui aussi sans doute.
Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et mème si je vais continuer a raconter mes amours ici, je pense aussi que je vais y parler de mes réflexions sur les questions que l'on se posent tous, ou presque tous. Le sens de la vie, les peurs, les sentiments, les émotions, les comportements, l'égo etc... Donc rendez vous dans les prochains jours.