25 octobre 2005

Que dire ?

Que nous coulons le parfait amour, que nous sommes heureux, que nous pensons déjà au 7 novembre, date à laquelle je vais repartir ? Oui c’est un peu tout ça.
C’est fou comme les heures défilent quand on est bien et comme elles peuvent etre longues quand on est mal.
Nous sommes bien, nous partageons nos moments entre les conversations de notre projet de voyage et mon prochain départ sur mon île.
Ces deux semaines passées nous n’avons pas eu de temps seuls, les enfants étaient là mais nous avons profité de cette petite vie de famille. G, la fille de P va mieux, depuis qu’elle vit à plein temps avec son papa, elle est plus calme, moins tourmentée. C’est difficile pour une petite fille de ne pas se sentir « désirée » par sa maman, mais elle adore son papa, et elle m’adore aussi. Son attitude a confirmée que ce serait une erreur que je reste en France pour le moment, elle s’attache beaucoup trop à moi, et a tendance a faire de moi cette maman qu’elle n’a que très partiellement. Je ne veux pas et ne peux pas, pour son bien, lui laisser croire qu’elle puisse changer de maman, ou faire un choix. En étant loin d’elle, elle a plus tendance à se tourner vers sa maman, ce qui est plus salutaire pour elle. Alors le temps, les quelques mois qui suivront, nous dirons si nous avons eu raison de prendre la décision que je m’éloigne d’elle.
P est heureux aujourd’hui, c’est le jour du conseil d’administration dans son entreprise et il prépare activement la passation de pouvoir, afin d’etre plus libre. Les choses avances pour nous. Pour ma part je vois le temps qui passe vite, trop vite.

13 octobre 2005

Petits plaisirs...simplement.

Ce n’est jamais bien passionnant pour moi d’être en France. Le décalage avec mon île est bien grand et je me sens un peu… beaucoup…étrangère ici. Cette fois ci pourtant, je ne me sens pas mal comme les autres fois, sans doute parce que je sais déjà la date de mon départ.
Ce départ, qui signifie encore une séparation, encore des jours à l’attendre, encore des heures que nous passerons au téléphone pour combler tant bien que mal notre manque de contact réel. Il vaut mieux que je n’y pense pas trop et que je vive l’instant présent, instant délicieux d’ailleurs, ou je me rempli de son amour, je fais des provisions pour « l’hivers ».

Ce matin j’ai eu une belle rencontre, bon ça n’en était pas tout a fait une puisque c’était un contact téléphonique, mais je pense que le plaisir était partagé. J’ai eu le plaisir de parler de avec Pralinette dont j’apprécie le blog. Ces billets sont souvent chargés de sensibilité, d’émotions et de petits bonheurs. J’aime bien sa façon d’aborder la vie, même lorsque celle-ci ne lui offre pas le meilleur. J’aime lire le récit de ses escapades en montagnes, ou encore ses souvenirs d’enfance qui m’amènent à me remémorer les miens, j’aime aussi sa façon d’aborder des sujets parfois futiles mais qui délient bien des « doigts » sur les claviers, si j’en juge par le nombre de commentaires qu’elle reçoit. Bref …..J’aime bien Pralinette !

Et puis il y a aussi le soleil, qui est là depuis mon arrivée, c’est presque un signe de bienvenue. Le temps passe vite, P rentre tous les jours a midi et nous délectons une petite sieste avant qu’il ne reparte pour le bureau, serrés l’un contre l’autre sur notre grand canapé, nous savourons ce moment de tendresse. Le soir nous nous retrouvons à trois, G sa fille est avec nous à plein temps, l’ambiance est sereine, nous nous sentons bien, nous avons dégusté des châtaignes et évoqué les souvenirs d’enfance de P. Demain soir J viendra nous rejoindre, c’est son fils, la petite famille sera au complet pour le week-end. Avec J ce sera aussi des retrouvailles, puisque je ne l’ai pas vu depuis un mois. Tout ce petit monde est bien content et moi aussi. Ils apprécient ma bonne cuisine, et moi le plaisir de cuisiner pour eux. C’est toujours gratifiant pour moi d’avoir leurs compliments sur les plats que je leur sers, et je me régale plus de les voir manger que de manger moi-même. La vie est faite aussi, et souvent même, de petits plaisirs que j’apprécie. Nous respirons le bonheur et ça fait du bien.

10 octobre 2005

Long voyage, douceur de le retrouver.

Jeudi matin j’ai laissé mon île. Ça me fait toujours un petit pincement au cœur quand l’avionnette décolle, j’ai toujours le même plaisir à regarder en bas, les petits îlots bordés de blanc qui nagent dans l’eau turquoise. Je scrute toujours cet océan immense à la recherche d’un banc de dauphins ou autre baleine que je pourrais surprendre entrain de jouer. Cette fois je n’en ai pas vu. Il y a aussi l’immensité de cette étendue d’eau, qui me rappelle que je suis une bien petite chose sur cette planète, pensée qui m’invite à ne jamais me prendre trop au sérieux. Mon regard se perd, mes pensées divergent et voilà déjà la côte qui apparaît. Les buildings se rapprochent, les voitures paraissent minuscules, les bateaux dans la baie sont aussi une invitation au voyage, les cagots qui parcourent le monde, les plaisanciers qui font rêver au farniente et à la découverte d’îles enchantées. L’atterrissage se fait en douceur et à la descente de l’avion l’air chaud de la ville vient m’envelopper. Je rentre dans la civilisation, le bruit, la musique, le monde autour de moi. Mon principal souci c’est de me faire belle, je récupère ma voiture sur le parking de l’aéroport et je fonce chez mon esthéticienne pour qu’elle rende la douceur à mes mains et à mes pieds, pour qu’elle lisse mes cheveux, frisés par les embruns qui viennent les caresser lorsque je suis sur l’île. Déjà je suis loin, déjà je suis dans ses bras, le même scénario que je projette dans ma tête à chacun de mes départs.
Cette fois ci c'est sur le quai de la gare de Lyon que je l’imagine, je vois sa silhouette impatiente qui m’attends et nos deux corps qui avancent l’un vers l’autre, puis le plus doux moment, lorsque nos yeux se rencontrent et que je remplace le turquoise de l’eau de mer par le vert tendre de ses yeux humides d’émotion. Le moment aussi ou la chaleur de ses bras remplace la chaleur tropicale. Le moment ou la fatigue de vingt deux heures de voyage s’efface instantanément par le bonheur de son étreinte.
Il était un peu en retard, juste quelques secondes, je l’ai vu arriver en courrant, presque coupable de s’être trompé de quai et d’avoir rater ma descente du train. J’ai lâché la poignée de ma valise et nous étions seul au monde, je retrouve la douceur de ses baisers et rien n’existe plus. L’amour me donne une énergie incroyable, nous n’avons même pas pris le temps de prendre un café, (j’en avait déjà bien trop bu dans l’avion) nous avons aussitôt pris la voiture, et nous sommes partis pour la Grande Motte, notre havre de paix en France. Quatre heures de route où j’ai eu le plus grand plaisir à caresser sa nuque, ses bras, à lui faire des bisous dans le cou. Deux heures après notre départ nous avons fait une halte autoroute, nous adorons faire ces haltes, elles sont presque un rituel dans notre vie, nous en avons tant fait, c’est toujours un bonheur, prendre le temps de grignoter quelque choses en nous regardant dans les yeux, chacun de nous essayant de capter l’émotion de l’autre.
Nous sommes ensuite arrivés sur le port, et nous avons rejoint notre chambre d’hôtel où la passion nous a emporté.
Notre projet nous rempli la tête et le cœur, nos rêves nous portent et nous guident pour traverser ces mois qui s’annoncent encore difficiles, mais au bout il y a cette lumière qui nous animent, la lumière de notre avenir ensemble et libre de contraintes.
Nous avons passé deux jours merveilleux à baigner dans le bonheur total, a profiter de ces quelques heures sur un petit voilier, brève escapade qui nous donne toujours un avant goût de ce que nous préparons pour le futur.
Ce matin je suis là devant mon écran, il est parti travailler, et dans deux heures il viendra déjeuner avec moi, je me sens pleine de vie, pleine d’amour, je suis heureuse.

06 octobre 2005

En vitesse

je viens écrire quelques lignes, je quitte mon île ce matin avec un super soleil, pourvu qu'il ne fasse pas trop froid pour moi en France, j'ai toujours eu du mal avec le froid. Hier je disais ça à mon amie Marielle et elle m'a dit que de toutes façons j'allais avoir une autre sorte de chaleur....elle a bien raison. Je sais aussi que tout ne sera pas couleur de rose par moment....et oui ses problèmes sont toujours là pour ternir un peu le tableau, mais je serai patiente, compréhensive, c'est l'unique façon d'agir que j'ai si je veux que notre belle histoire continue.
Je vais me remplir le coeur de douceur, de tendresse, faire des provisions d'amour... pour alimenter la prochaine séparation.
Enfin, aujourd'hui je ne veux penser qu'au beau...qui vivra verra...heureusement je suis toujours optimiste.

05 octobre 2005

Voyage ...voyage

Voilà, je retourne faire un petit tour en France, je quitte mon île demain matin et la capitale vendredi. Samedi je serai à la Grande Motte, pour un week-end de voile en amoureux.
C’est fou l’amour, je suis partie depuis un mois et on ne tiens plus, ni lui ni moi.
Depuis mon retour ici j’ai l’impression d’être une petite fille, chaque soir je m’endors en serrant dans mes bras le petit ourson qu’il m’a offert à l’aéroport, et j’ai dans la tête « notre » chanson (Linda Lemay) qui décrit si bien ce que nous vivons. C’est trop difficile de s’aimer de loin, alors comme j’ai pas les contraintes qu’il a et que je n’ai pas non plus d’enfants à charges, c’est moi qui suis plus libre pour faire un grand pas vers lui en traversant l’arc en ciel. Je n’écrirai sans doute pas pendant quelques jours, il faut déjà que je m’occupe des valises, Youpi ! Je suis contente !


J'veux bien t'aimer, mais comment est-ce
Que j'peux t'aimer si j'te vois pas
J'veux bien t'aimer toute chaste ou presque
Comme les curés qui s'marient pas

Les sœurs cloîtrées qui se préservent
Pour un bon vieux dieu qui se cache
J'veux bien t'aimer bien sûr j'en rêve
Mais comment veux- tu que ça marche ?

J'veux bien me moquer du proverbe
Qui dit " loin des Yeux, loin du cœur "
Dieu que c'est faux que c'est acerbe
Que c'est exprès pour nous faire peur

J'veux bien m'endormir chaque soir
En m'blotissant contre personne
Avec ton corps dans ma mémoire
Comme une mère-grand qui pleure son homme

J'veux bien t'aimer même jusqu'à croire
Aux éventuels avantages
De mélanger nos deux histoires
En perpétuel décalage

J'veux bien forcer tous ces hasards
Qui r'fusent de jouer en notre faveur

Et puis gagner la chance de t'voir
Deux petites journées ou deux petites heures

J'veux bien t'aimer mais comment est-ce
Que je peux t'aimer si j'suis pas là
Pour t'envelopper de ma tendresse
Et t'consoler si ça va pas

Oui je veux bien t'aimer de loin
Le cœur tout plein de ton grand vide
T'aimer d'amour et de chagrin
T'aimer pour rien les yeux humides

J'veux bien t'aimer mais pour être franche
J'suis pas solide si j'te vois pas
J'suis comme aveugle sans canne blanche
Ni chien-guide... et sans ton bras

Pour traverser cette rue-là
Que l'on appelle l'océan
Pour traverser mais jusqu'à toi
Y'a pas d'arc-en-ciel assez grand

J'veux bien t'aimer bien entendu
De toute façon est-ce que j'ai le choix
Je suis piégée Je suis perdue
Je tourne en rond Je t'aime déjà

Même si je sens que je m'éreinte
A te chercher les bras tendus
Dans cet effrayant labyrinthe
Trop compliqué et trop tordu

Je vais t'aimer même si tout ça
C'est sans issue c'est impossible
Et j'y croirai comme d'autres croient
Au petit Jésus et à la Bible

Je sais pas encore comment est-ce
Que j'vais t'aimer si j'te vois pas
Mais j'vais t'aimer c'est une promesse
Est-ce que t'entends
C'que j'te dis là ?!!

Je vais t'aimer !
Je vais t'aimer...

04 octobre 2005

Hier au soir je n’arrivais pas à dormir alors je passais un moment avec mon ami l’ordi, sur internet. J’y ai trouvé un site assez sympa, où on pouvait, en remplissant un petit formulaire, recevoir un mail qui est sensé nous faire du bien, un mail plein de gentilles choses. Pour m’amuser j’ai rempli le formulaire et j’ai reçu aussitôt, un adorable mail de la part de Brad Pitt….(hum !) bien sur c’était factice, mais c’était amusant.

Ce matin je me suis mise à faire un peu d’ordre dans mes fichiers, et j’y ai retrouvé un tas de petits mots qui m’ont été adressés par différentes personnes connues via le net.

Alors plutôt que de mettre ici le mail factice de Brad Pitt, je préfère ajouter dans mon billet les vrais gentillesses que j’ai eu le plaisir de recevoir.

C’est bon pour mon égo…et ça ne fait de mal à personne.



Remerciements.



Sujet : Quel tendre
cadeau!


Auteur :
citrouil


Date : 08/08 à
16:56


Contenu :
Je touchais le fond cette nuit...Les yeux gonflés, ce matin je me
demandais si le cauchemar de mon choix de vie allait s'arrêter. Ce chemin à ras
la falaise dans la nuit, jusqu'où va-t-il m'emmener? A midi, j'étais une fois de
plus la méchante, celle qui s'en va, qui privilégie sa liberté, son indépendance
à l'amour éteint, celle qui a soit-disant menti pendant 20 ans de mariage et
deux superbes jeunes filles... Demain, je pars dans un exil d'une petite semaine
avec mes livres, mes CD, mon tricot dans une "garçonnière", histoire de faire le
vide, de me retrouver...Ingrate maman de 40 ans! et puis avant d'éteindre mon
pc, ce cadeau de bonheur à emporter dans ma valise... Merci du fond du
coeur,



Sujet : Pour Océane et son
poème


Auteur :
beate


Date : 11/08 à
18:05


Contenu :
Merci Océane pour ton poème que je relirai chaque fois que je me sentirai
flancher. Ce que tu dis, nous l'avons tous au fond de nous, cette force, cette
lumière, la petite flamme de la vie mais parfois on l'oublie, on se laisse
envahir par de mauvais sentiments. Merci encore de ton réconfort de tes mots qui
allègent



Sujet : Merci


Auteur :
neoyan


Date : 11/08 à
19:13


Contenu :
pour ton message d'espoir qui resume notre dur chemin de croix apres
avoir vecu une séparation des plus terrible qui soit pour nous, la force qui est
en nous est la seul chose qui nous sauveras d'un desespoir pour nous faire vivre
un avenir meilleur.



Sujet :
espoir


Auteur :
bridget74


Date : 12/08 à
10:11


Contenu :
Merci pour ce merveilleux poème...tellement vrai dans les moments
difficiles que certains d'entre nous traversent.. j'espère retrouver cette
force... pour le moment la souffrance est la plus forte dans cette lutte
quotidienne .. mais la vie est belle malgré tout, et tant qu'il y a de la
vie....



Sujet : MERCI


Auteur :
incognito


Date : 19/08 à
11:48


Contenu : Pour ce superbe poème. A chaque fois que j'ai
le blues, je relis ton message et il me donne toujours l'espoir qu'un jour cela
ira mieux. Merci encore Je me suis permis également de lire tes discussions avec
nc4000 (avec qui j'ai qques similitudes dans notre situation) et je trouve tes
conseils très intéressants. J'apprécie énormément ta façon de voir les choses et
les conseils que tu donnes. Si à mon tour, tu souhaitais me dire ce que tu
penses de ma situation, je serai enchanté. A bientôt Incognito



Sujet : bravo
!


Auteur :
petitemarie


Date : 08/08 à
20:45


Contenu :
très réconfortant ton poème. C'est vrai : la force est en chacun de nous,
très profondément ancrée quelquefois : à nous de la faire vivre afin qu'elle
nous fasse vivre... merci !



Sujet : Merci


Auteur :
FRANCOIS OSE


Date : 09/08 à
11:11


Contenu :
...pour tes 2 poèmes. Celui-ci est fort,l'autre m'a beaucoup ému.merci
encore.



Sujet :
félicitations


Auteur :
personne


Date : 09/08 à
12:19


Contenu :
magifique,cette force ,quand on l'a connue,on la sait,on la sent,mais tu
as trouvé les mots pour le dire,et le rythme!,ça ce dit,çà se chante,çà se
danse.félicitaions.....lena



Sujet : Merci


Auteur :
diddl


Date : 26/08 à
10:42


Contenu :
En effet merci Josie pour ce poème, je me suis retrouver et à présent me
donne envie de récupérer cette force et de laisser mes soucis derrière moi, de
tourner une page et retrouver le lumière, me sentir mieux et apprendre à gérer
toutes ces choses qui bouffent mon intérieur. Merci Océane pour ce poème
d'espoir!



Sujet : La vie est un poème à
relire


Auteur :
citrouil


Date : 30/08 à
17:03


Contenu :
Merci, tu écris tellement bien...C'est bon d'avoir une poètesse sur le
site, ça sent la vanille, la tendresse et le caramel... Je te donne une adresse
très romantique et tellement "ravigotante", c'est un site canadien et joviette
est une personne extra- ordinaire! "www.mousselineetdentelles.com" Pour le reste
de ma vie, je signe et persiste dans mon désir de partir pour mieux vivre même
les murs du tunnel sont froids et plein de suie (de pluie et de larmes).
J?encaisse les reproches, sa colère en croisant les bras mais la date du 1er
octobre que je me suis fixée pour partir reste inchangée et source de
réjouissance! Le meilleur est à venir! Biz et encore merci!



________________________________________________________________________


Merci, pour la générosité de votre contribution.


---


ReD


L'équipe de Ressources en Développement


Les psychologues humanistes
branchés


________________________________________________________________________


Bonjour,



Nous avons aimé vos poèmes et nous aimerions en offrir un
des trois à l'ensemble des abonnés à La lettre du Psy. Est-ce que l'idée vous
plaît?



Vous pourriez être identifiée comme "Peach, une abonnée
au Babillard Infopsy" ou Océane, ou toute autre identification qui vous
conviendrait davantage. La contrainte: le poème serait identifié comme issu de
ce babillard (ce qui pourrait peut-être dévoiler une partie de votre identité
réelle).



Nous attendons votre réponse avant de faire quoi que ce
soit.


---


ReD


L'équipe de Ressources en Développement



Les psychologues humanistes
branchés



Bonjour,



Merci de votre
générosité


Par un juste
retour des choses, vos poèmes ont à nouveau capté notre attention.


Voici ce qui se passera concrètement (en supposant que
vous serez d'accord sur ces modalités).



Nous comptons vous
publier dans La lettre du
Psy, volume 6 No 7b datée du 23 août (demain) sous la signature de "Josie" en
indiquant que nous l'avons tiré de votre message sur le babillard. Nous en
ferons également une copie dans la section "Images intérieures" de notre site
afin de garder ce poème accessible à tous même lorsque votre message au
babillard aura disparu à cause de l'accumulation des messages
ultérieurs.


________________________________________________________________________



A
mon tour je remercie toutes les personnes qui me témoignent leur appréciation,
et souhaite plein de choses positives à tout le monde.

03 octobre 2005

Que sera demain ?

Ce matin je me suis levée tôt, le soleil pointait à l’horizon et une superbe lumière rose éclairait le ciel, une belle journée s’annonçait.
Comme d’habitude, j’ai pris mon thé sur la terrasse en regardant la mer, c’est toujours un plaisir pour moi, c’est un moment de calme, de paix, un moment que j’apprécie tout particulièrement. Je suis allé chercher mon ordi et j’ai surfé un peu sur les blogs que j’aime bien lire. J’ai été attristée par la belle soirée d’une blogueuse qui s’est terminée aux urgences, son « fiston », comme elle dit, s’était blessé la main en lavant un verre.Heureusement ça n’a pas l’air trop grave.
Plus tard, j’ai profité de ce beau soleil pour aller à la plage, j’adore. L’eau cristalline et le sable blanc me régalent toujours les yeux, comme au premier jour, et je me dis à chaque fois que j’ai une chance inouïe de vivre ici.
De retour de la plage après avoir pris une douche fraîche pour me dessaler, me revoilà assise sur ma terrasse et là une autre biche vient me rendre visite, elles adorent manger mes hibiscus,je ne sais pas le goût que cela doit avoir mais elle en sont friandes, Je l’ai prise en photo, comme l’autre, elle posait fièrement.
Soudain, je ne sais pas trop pourquoi, je pense aux désirs et aux besoins que nous avons dans la vie : J’avais lu de très bon articles sur le sujet sur un site que je consulte très souvent :redpsy

Surprise, la page d’accueil présente une photo…..et…une mauvaise nouvelle :

« Vendredi 9 septembre, Jean Garneau est décédé subitement, en plein travail. »
Nous proposons à tous ces quelques phrases de Jean, qui ont déjà touché plusieurs d'entre nous...

« Je suis seul avec ma vie et avec moi-même, le seul responsable de mon destin. Cette solitude et cette responsabilité m'effraient ; je suis porté à les éviter. Je sais aussi, au fond de moi-même, que j'ai à les assumer. Peu à peu, tout au long de ma vie, je cherche à les assimiler ; peu à peu, j'apprends à vivre avec cette solitude et cette responsabilité, à travers des périodes de crise où je confronte ces réalités de tout ce que je suis. À chaque fois, j'y parviens un peu plus profondément en utilisant les expériences que je me donne dans ma vie quotidienne. Peu à peu, j'ai davantage de choix, je m'assume davantage, je deviens davantage moi-même et en possession de ma seule vie. »
Jean Garneau, L'Auto-développement, 1979

Je reste les yeux cloués sur mon écran, j’ai du mal à y croire.
Il y a un peu plus de deux ans, j’avais découvert ce site, et j’avais échangé souvent des mails avec Jean et Michelle, sa femme, qui est décédée d’un cancer l’an dernier. Je lui avais alors envoyé un témoignage de ma tristesse et il m’avait gentiment répondu.
(Je place ci-dessous les courriers échangés.) J’avais une grande sympathie pour ces deux personnes : Ils ont pendant leur vie accompli un super travail en psychologie humaniste.
Je dédie mon billet du jour à Jean et à Michelle, et je vous invite si vous avez un peu de curiosité en psychologie ou des problèmes dans votre vie, à visiter leur site. Vous y trouverez une mine d’or.

J’ai mis aujourd’hui en titre, « que sera demain » parce que ces nouvelles que j’ai eu aujourd’hui renforcent ma conviction de vivre l’instant présent, parce que tout peu basculer d’un moment à l’autre.

Bonjour Océane,

Je tiens à vous remercier pour le témoignage de sympathie que vous nous avez fait parvenir à la suite du décès de Michelle Larivey. Le soutien que nous recevons ainsi nous aide énormément à vivre cette période difficile.Nous avons pris la liberté de donner une copie de votre message aux parents de Michelle. Nous pensons qu'il est important pour eux de savoir à quel point et de quelle façon elle a pu rayonner et comment elle peut continuer à le faire.
Merci
Jean Garneau

Novembre 2004

Bonjour Jean

Une grande pensée pour Michelle Je viens d'ouvrir ma messagerie et je reste les yeux fixés sur mon écran, ce que j'y lis me colle à ma chaise, une grande tristesse m'envahie, Michelle n'est plus là. Il y a deux ans je suis passée par une grande crise de couple qui c'est
terminée par une séparation, je peux dire qu'à cette époque c'est Michelle et vous Jean, qui ont permis que je ne sombre pas, que je ne reste pas au fond du gouffre. Votre site Internet, vos écrits, et votre service de réponses aux questions personnelles m'ont permis de voir la petite lumièreau fond du tunnel. Aujourd'hui je vais beaucoup mieux, mais c'est en grande partie à vous que je le dois. J'ai la chance d'avoir vue deux de mes poèmes publiés sur votre site, c'est pour moi une grande satisfaction d'avoir mis un petit grain de sable pour aider les autres selon mes capacités. Michelle une grande tristesse est dans mon coeur aujourd'hui, vous resterez j'en suis sûre longtemps, très longtemps, dans le coeur de millions de personnes. Que puis-je dire de plus aujourd'hui, si ce n'est que je sens avoir perdue une amie.
Au revoir Michelle, je ne dis pas adieu parce que vous restez vivante dans nos coeurs et sur Redpsy, merci encore.

Océane.

Aujourd'hui, je dis "au revoir Jean" Vous resterez aussi vivant dans nos coeurs.

01 octobre 2005

De la visite

Finalement la journée c'est écoulée lentement, j'ai eu deux visites, un petit oiseau qui est entré dans ma maison, ça arrive souvent parce que j'ai deux baies vitrées qui se font face et, il se piègent en voulant ressortir par celle que je garde en général fermée. L'autre visite c'est un merveilleux élan qui est venu manger mes fleurs. Le temps que j'aille chercher mon appareil photo il se sauvait, mais j'ai eu la chance de pouvoir capturer son image.

Un samedi pluvieux,

C’est normal on est en plein dans la saison des pluies. Je regrette un peu de ne pas pouvoir profiter de la plage. Je me suis bien activée ces derniers jours. J’ai retapé ma cuisine, changé la couleur des portes de mes placards et comme j’ai terminé, aujourd’hui je me demande bien ce que je vais pouvoir faire. Alors j’ai une idée qui m’est venu tout à l’heure juste au moment ou une superbe biche est venue me rendre visite, elle était là nonchalante, cherchant à grignoter quelques hibiscus dans mon jardin. L’idée donc, c’est de vous faire partager quelques photos de la belle nature qui m’entoure, les perroquets, les biches, les oiseaux, les fleurs. Je vais cet après midi mettre sur ce blog autant de photos qui me sera possible de télécharger. Je sais que ça va me prendre du temps parce qu’en fait, le chargement de photos sur ce blog n’est pas très pratique, il faudrait que je trouve un moyen de pouvoir le faire plus facilement, (si vous avez des astuces, elles seront bienvenues.) D’ici à lundi elles devraient être en ligne.
A part ça, mon projet de bateau avance, j’ai dîné hier au soir avec un copain de l’île et il m’a donné plein de tuyaux pour pouvoir faire les travaux de remise au propre ici. J’ai hâte d’avoir signé la vente pour pouvoir commencer, en attendant j’en rêve.